Epidémie à Coronavirus

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Le Républicain Lorrain du 20/01/2022 - Photo RL/Armand FLOHR

Terville - Nouvelle journée de vaccination ce dimanche 23 janvier

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La vaccination aura lieu à la salle du 112, à Terville. Photo RL/Armand FLOHR
La Ville de Terville propose encore deux journées de vaccination ouvertes au public de plus de 12 ans, sans rendez-vous, les dimanches 23 et 30 janvier. Ces journées de vaccination ont déjà eu lieu les dimanches 19 décembre, 9 janvier et 16 janvier , grâce à l’Agence Régionale de Santé et à l’équipe de la clinique Notre-Dame de Thionville.

Au vu de l’affluence et de leur utilité, il a été décidé de les renouveler, avec l’accord des services de l’État. C’est à la faveur d’une rencontre à la Clinique Notre-Dame entre Olivier Postal, maire de Terville, et Jean-Marie Thirion, coordinateur de la vaccination pour le groupe Elsan et responsable de la vaccination « aller-vers » qu’ont été proposés à l’ARS ces dimanches de vaccination de proximité à la portée des personnes isolées, non véhiculées, âgées ou qui travaillent toute la semaine.

Mobilisation

Grâce à la mobilisation d’une équipe de soignants de la clinique Notre-Dame (chirurgien, infirmières et infirmiers diplômés d’État, étudiants dans le milieu médical…), des élus et des agents municipaux, la population de Terville et des villes environnantes ont la possibilité de compléter leur parcours vaccinal.

N’oubliez pas votre carte d’identité et votre carte Vitale.
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Le Républicain Lorrain du 23/01/2022 - Photo RL/Gilles WIRTZ

Serémange-Erzange - Covid-19 : la vaccination ouvre aux enfants

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Le centre de vaccination du Val de Fensch, à Serémange-Erzange, proposera des créneaux pour les enfants âgés de 5 à 11 ans à partir de ce mercredi 26 janvier. Photo RL/Gilles WIRTZ
À compter de ce mercredi 26 janvier, le centre de vaccination du Val de Fensch, à Serémange-Erzange, ouvrira des créneaux de vaccination contre le covid-19 aux enfants âgés de 5 à 11 ans, chaque mercredi, de 14 à 17 h, sur rendez-vous.

Les rendez-vous peuvent être pris dès à présent sur la plateforme Doctolib.

Les enfants seront vaccinés avec le vaccin Pfizer-BioNTech.

Le centre de vaccination du Val de Fensch est ouvert, pour les plus de 12 ans, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, sur rendez-vous.

De nouveaux créneaux sont disponibles pour le vaccin Moderna. Les personnes âgées ou qui rencontrent des difficultés avec l’informatique peuvent prendre rendez-vous sur place.
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Le Républicain Lorrain du 25/01/2022 - Par Julie VILLOTEAU - Photo Archives RL/Armand FLOHR

Terville - Ouvrir un centre de vaccination communal : une bonne dose de patience

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Pour la commune de Terville, le coût d’une journée de vaccination s’élève à environ 1 000 euros. Ce montant représente essentiellement les charges de personnel municipal. Photo Archives RL/Armand FLOHR
La commune de Terville proposera une cinquième journée de vaccination ce dimanche au 112. Ouvert sans rendez-vous, ce centre communal a vu le jour grâce à la volonté de la municipalité mais aussi à l’équipe médicale de la clinique Notre-Dame de Thionville. Le maire revient sur les conditions de sa mise en place.

Ce dimanche 30 janvier aura lieu la cinquième journée d’ouverture du centre de vaccination de Terville. Et ce ne sera pas la dernière. La salle du 112 accueillera encore des candidats à l’injection les dimanches 6 et 13 février. « Avec la mise en place du pass vaccinal le 15 février, le coordinateur du centre a jugé qu’il était nécessaire d’ajouter ces deux dates en plus », explique la municipalité.

La commune de Terville s’est lancée dans la course à la vaccination plutôt tardivement avec une première journée le 19 décembre dernier. « Non, rectifie le maire Olivier Postal. Nous avions signalé à l’ARS (Agence régionale de santé, N.D.L.R.) notre intention d’ouvrir un centre communal une bonne année auparavant. Mais il fallait remplir toutes les conditions au préalable. »

Une (grande) salle adaptée

« Le premier rôle d’un maire, c’est de garantir la sécurité de ses concitoyens , souligne Olivier Postal. Au fur et à mesure des vagues successives, il nous paraissait important d’ouvrir la vaccination au plus grand nombre. »

L’espace Le 112, d’une superficie de 650 m², apparaît comme une évidence pour ouvrir ce centre d’injection communal. « L’ARS exige un lieu suffisamment grand pour respecter le protocole sanitaire » : mise en place d’un circuit bien défini et fluide, entrées et sorties différentes, possibilité d’installer des tentes avec des espaces cloisonnés pour la visite médicale et les injections ainsi qu’un point de repos.

« Nous, notre rôle, c’est de mettre à disposition la salle, assurer la logistique, trouver du personnel administratif, mettre en place le système informatique et sécuriser les lieux », énumère le maire.

La Ville doit se charger aussi de la communication auprès de la population. « À ce stade, nous avions la salle, la volonté mais pas le côté médical, indispensable pour la poursuite du projet. »

Une équipe médicale volontaire et disponible

Sans l’appui et la caution de médecins et de soignants, pas de centre communal possible. Jusqu’ici restée lettre morte, la demande de la municipalité auprès de l’ARS va prendre un nouveau tournant avec la rencontre fortuite de Jean-Marie Thirion, chirurgien de la clinique Notre-Dame à Thionville. « Il m’a expliqué qu’il assurait des séances de vaccination décentralisée, se souvient le maire. Je lui ai proposé alors d’être coordinateur du centre tervillois et il a accepté. »

Sous réserve que ce dernier réunisse du personnel médical au complet, avec plusieurs médecins et infirmiers, mobilisables sur une journée. Et que le coordinateur puisse être en mesure de fournir suffisamment de doses de vaccins. Olivier Postal l’avoue volontiers. « Constituer cette équipe qui, plus est, volontariste, est le plus compliqué. Nous avons vraiment rencontré les bonnes personnes au bon moment. »

L’autorisation de l’Agence régionale de santé

Les deux conditions précédentes réunies, la municipalité de Terville a dû encore attendre l’aval de l’ARS. « Son cahier de charges est très strict. Le coordinateur, en relation étroite avec elle, doit veiller au respect du protocole », explique le maire.

Une semaine avant l’ouverture de la première journée de vaccination, le 19 décembre, « tout était prêt. Il nous manquait juste l’autorisation de l’ARS ». Celle-ci est arrivée seulement 48 heures avant l’ouverture ! « Il faut de la patience et beaucoup de volonté », concède le maire qui évalue le coût d’une journée de vaccination à environ 1 000 euros pour la commune. « Cette dépense est minime au regard du service qu’on rend à la population. »

Journées de vaccination pour les plus de 12 ans, sans rendez-vous, les dimanches 30 janvier, 6 et 13 février au 112 à Terville. Pièce d’identité et carte Vitale nécessaires.

Par Julie VILLOTEAU
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Le Républicain Lorrain du 25/01/2022 - Photo Archives RL/Armand FLOHR

Terville - 979 personnes vaccinées le 9 janvier

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485 personnes se sont fait vacciner au centre de Terville le 9 janvier dernier. Le record jusqu’ici. Photo d’archives RL/Armand FLOHR
Depuis l’ouverture du centre de vaccination de Terville, soit quatre journées, 979 personnes au total sont venues pour une injection. Avec, selon les dimanches, une fréquentation disparate. 211 candidats à la vaccination sont venus le 19 décembre contre 485 le 9 janvier. « La communication a été faible pour la première journée car nous avons obtenu l’autorisation d’ouverture seulement le vendredi pour le dimanche », explique le maire, Olivier Postal. « Les gens se sont un peu plus précipités le 9 janvier à cause de la menace d’Omicron. » Les deux dernières dates ont attiré moins de 200 personnes pour chaque journée « à cause notamment d’un grand nombre de positifs et de cas contacts dans la population ».
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Le Républicain Lorrain du 28/01/2022 - Photo RL

Fontoy Le centre de vaccination ferme ses portes ce samedi soir

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La municipalité remercie tous les volontaires du centre pour leur engagement. Photo RL
Le centre de vaccination fermera ses portes ce week-end. Ouvert depuis le 1er septembre, le centre de vaccination de Fontoy a permis de vacciner plus de 5 500 personnes. Face à la chute de prise de rendez-vous, le centre fermera ses portes ce samedi. Après un pic d’affluence fin 2021, le centre connaît aujourd’hui une baisse significative de fréquentation.

Une réouverture possible

Pour les personnes ne pouvant se déplacer, les médecins de la commune et la pharmacie continuent de vacciner. Selon la demande de l’Agence régionale de santé et l’évolution de la situation sanitaire, une réouverture sera possible. La municipalité et Anne-Marie Peiffer, adjointe en charge du centre, renouvellent leurs remerciements aux bénévoles, aux médecins, aux infirmières et à la pharmacie pour leur engagement et leur dévouement !

Le samedi 20 novembre, la municipalité leur avait organisé une petite cérémonie. Merci pour ce travail d’équipe et pour le service rendu aux habitants de Fontoy et du territoire

Le centre sera ouvert ce samedi de 9h à 18h non-stop.
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Le Républicain Lorrain du 29/01/2022 - Photo Denis HOURT

Photos - Serémange-Erzange : la vaccination des enfants a commencé

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Les enfants âgés de 5 à 11 ans ont été accueillis pour la première fois au centre de vaccination de Serémange-Erzange. Photo RL/Denis HOURT
Ce mercredi, le centre de vaccination de Serémange-Erzange a accueilli pour la première fois des enfants âgés de 5 à 11 ans. Une trentaine de créneaux leur était réservés. Ils ont tous reçu une dose du vaccin Pfizer, spécialement conçu pour cette tranche d'âge. La vaccination des enfants se poursuivra tous les mercredis à Serémange-Erzange.

Pour visualiser les autres photos de Denis HOURT : cliquez ici
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Le Républicain Lorrain du 03/02/2022 - Par Jean-Michel CAVALLI - Photo RL/Pascal Brocard

Thionville - Covid-19 : le centre de vaccination ferme... mais pour combien de temps ?

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Un mois après sa réouverture, le centre vaccinal ferme ses portes. Du moins, momentanément… Photo RL/Pascal Brocard
Le centre de vaccination municipal, situé à l’espace Saint-Nicolas, tire le rideau ce vendredi 4 février. Un soulagement pour les équipes même si une réouverture, une de plus, n’est pas à exclure dans un futur proche. En attendant, la médecine de ville va prendre le relais.

« On ferme ce vendredi. Pour l’avenir, je ne dis plus rien… » Une certaine usure teinte cette déclaration de Jean-Christophe Hamelin-Boyer. L’usure du responsable du centre de vaccination municipal, sur le pont depuis presque deux ans, est légitime. L’usure de ses équipes, perceptible. L’usure des derniers candidats à la vaccination , passés par l’Espace Saint-Nicolas, parfois bien trop palpables : « Le temps des sourires et des remerciements pour les équipes soignantes est révolu. Cette fois, nous n’éprouvons aucune nostalgie à tirer le rideau », observe, froidement, l’élu à la Ville de Thionville.

Un petit mois, « plutôt un gros mois », et puis s’en vont. Rouvert le 4 janvier dernier après une brève mise en sommeil durant les Fêtes, le centre vaccinal se retire. Avec le sentiment du devoir accompli, en témoignent ces pics d’affluence relevés au plus fort de l’offensive du variant Omicron : « Nous sommes montés jusqu’à 500 vaccinations par jour », comptabilise Jean-Christophe Hamelin-Boyer.

Moins de 300 vaccinations

Ces dernières semaines, le conseiller municipal a constaté un léger reflux de la vaccination. L’activité, redescendue sous la barre symbolique des 300 inoculations quotidiennes, ne justifiait pas de jouer les prolongations. Au risque de se répéter, une fois de plus, et de revivre le scénario de cette histoire sans fin , Jean-Christophe Hamelin-Boyer souhaite passer le témoin à la médecine de ville : « Les généralistes, les pharmaciens, le centre de vaccination hospitalier, etc. Tout est calibré pour poursuivre cette mission. Du moins jusqu’à… » Il n’ira pas plus loin.

Le nouveau venu de la famille des coronavirus, le sous-variant BA.2, commence déjà à se faire un nom. Les premières études scientifiques le présentent même comme plus contagieux que son proche parent, Omicron. « Je me suis déjà assez contredit ces derniers mois. Donc comme je l’ai dit, je ne me prononcerai pas sur l’avenir. Pour l’instant, nous fermons. » Manquerait plus que l’usure se transforme en fatalisme…

Par Jean-Michel CAVALLI
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Le Républicain Lorrain du 16/02/2022 - Par Lucie BOUVAREL - Photo RL/Pierre HECKLER

Serémange-Erzange - Le centre de vaccination du Val de Fensch ferme ses portes le 11 mars

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Ouvert à Serémange-Erzange, 9 rue de-Gaulle, depuis le 1 er mars 2021, le centre de vaccination du Val de Fensch a permis plus 69 000 injections. Il fermera ses portes le 11 mars. Photo RL/Pierre HECKLER
Malgré les nouvelles mesures du pass vaccinal, les demandes de vaccination contre la Covid-19 marquent le pas. Le centre de Serémange-Erzange fermera ses portes le 11 mars. Plus de 69 000 injections y ont été réalisées depuis un an.

« Avec plus de 69 000 injections réalisées depuis un an on n’est pas loin de la population totale du Val de Fensch », relève Jean-Pierre Cerbai, élu de la communauté d’agglomération en charge de la santé. Ouvert le 1er mars 2021, parmi les premiers en Moselle, le centre de vaccination contre la Covid-19 installé à Serémange-Erzange a parfaitement répondu au besoin de la population. Il fermera ses portes le mois prochain.

Depuis la semaine dernière, le nombre de demandes de vaccination est, en effet, en baisse. Les équipes mobilisées, médecins, infirmiers, personnel d’accueil, ont permis d’assurer jusqu’à 500 injections journalières début janvier, contre 150 en moyenne, ces derniers jours.

Les rendez-vous actuels concernent principalement la dose de rappel, même si, ce mardi, quelques personnes ont encore poussé la porte du centre pour une première injection, notamment des travailleurs frontaliers du Luxembourg soumis à l’obligation Covid Check en entreprise.

Premières injections

Malgré les nouvelles mesures pour le pass vaccinal (depuis le 15 février, la dose de rappel doit être effectuée au bout de quatre mois au lieu de sept), il n’y a pas eu de rebond des prises de rendez-vous. « Les créneaux ouverts en mars ne se remplissent pas », relèvent les responsables. La vaccination ouverte aux enfants dès 5 ans, depuis fin janvier, n’a jamais vraiment décollé. « Beaucoup de rendez-vous ont été annulés. »

La fermeture du centre a donc été décidée pour le 11 mars. Toutefois, « en cas de besoin ou à la demande des autorités de santé nous pourrions remettre immédiatement une structure en place, à Serémange-Erzange ou dans un autre local », assure Jean-Pierre Cerbai.

Jusqu’au 11 mars inclus, le centre reste ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 à 18 h, avec ou sans rendez-vous. Les personnes non vaccinées souhaitant l’injection d’une première dose doivent se présenter avant le 18 février afin de pouvoir bénéficier d’une 2e dose avant la fermeture du centre. Après cette date les personnes démarrant leur schéma vaccinal devront le compléter dans un autre lieu de vaccination.

Par Lucie BOUVAREL
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Le Républicain Lorrain du 28/02/2022 - Photo RL/Philippe NEU

Thionville - Bel-Air : les horaires de vaccination modifiés

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Le centre de vaccination contre le Covid-19 de l’hôpital Bel-Air a modifié ses horaires. Photo archives RL/Philippe NEU
Le centre de vaccination contre le Covid-19, installé à l’hôpital Bel-Air (CHR Metz-Thionville) depuis le début de l’année 2021 modifie ses horaires d’ouverture, en raison de la baisse du nombre d’injections. Le centre pour adultes vaccine dorénavant le lundi, mercredi et samedi de 9h à 17h, et le centre pédiatrique, le mercredi de 9h à 18h.

En place depuis le 22 décembre dernier, la vaccination des 5-11 ans (centre pédiatrique) a lieu à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Thionville.

Les rendez-vous sont à prendre sur Doctolib.
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Le Républicain Lorrain du 11/03/2022 - Par Joan MOÏSE - Photo RL

Serémange-Erzange - Centre de vaccination : un vivier de médecins à redéployer dans la vallée

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En ce dernier jour d’ouverture du centre de vaccination, les candidats au vaccin se font rares. Photo RL
Le centre de vaccination de la salle Jean-Jacques-Renaud a refermé ses portes ce vendredi. L’engagement du Val de Fensch aura permis de constituer un solide réseau de professionnels qui pourraient être déployés pour étayer l’offre de soins dans un secteur en souffrance.

Un an et dix jours. Jean-Pierre Cerbai, le délégué santé à la Communauté d’agglomération du Val de Fensch, tient les comptes. Ce vendredi 11 mars, le centre de vaccination basé à Serémange-Erzange a fermé ses portes. La soixantaine de médecins et infirmiers qui s’y sont relayés ont administré plus de 70 000 doses sur l’ensemble de la période avec, au plus fort de la crise, jusqu’à 500 prises en charge chaque jour. « On passe maintenant le relais aux médecins de ville. »

Au Val de Fensch, l’heure est donc au bilan, qui dépasse ici le simple cadre de la vaccination. La pandémie et le besoin impérieux de trouver du personnel médical prêt à s’engager ont constitué « une chance », confesse Jean-Pierre Cerbai. Celle de pouvoir constituer un solide réseau de professionnels dans le cadre du contrat local de santé, signé entre l’Agence régionale de santé et la collectivité. Et surtout, de le pérenniser.

« Nouvelles pratiques »

L’ambition : faire revenir des médecins sur un territoire où l’offre de soins est soumise à une forte tension. Ou l’errance médicale, en particulier chez les personnes âgées, est une réalité. « Entre Hayange et Fontoy, le dernier remplacement de médecins remonte à 1989 », glisse le Dr Bernard Watrin, médecin retraité de Knutange. La pratique « en solo » couperait tout net les velléités à s’installer. « Aujourd’hui, poursuit-il, on enseigne une façon de pratiquer en groupe : les échanges entre praticiens sont facilités, notamment lorsqu’il est nécessaire d’impliquer plusieurs spécialités pour établir un diagnostic et assurer la bonne progression d’un traitement. Il est donc nécessaire d’avoir des locaux adaptés à ces nouvelles pratiques. »

C’est en ce sens que le centre de vaccination a joué « les facilitateurs », apprécie Jean-Pierre Cerbai. « Il nous a permis de mettre les médecins en liaison » et de constituer un vivier sur lequel s’appuyer. Des comptes, encore : « Nous avons dégagé un potentiel de sept médecins » susceptibles de poser leur plaque dans la vallée. « L’un d’eux va d’ailleurs commencer à travailler à Hayange et Fameck, en lien avec le Dr Nicolas. Et toujours grâce au centre de vaccination, on a réussi à trouver trois médecins pour effectuer des remplacements à Algrange, au cabinet du Dr Redelsperger. »

Une respiration que les infirmières appelaient aussi de leurs vœux. « L’implication au centre de vaccination, qui s’est avérée une expérience inédite, nous aura permis de mieux nous connaître, d’envisager un travail en synergie, se réjouit Anne Duflot-Alievi. D’autant que nous avons également des difficultés à trouver des infirmières libérales. »

Par Joan MOÏSE
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