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Le Républicain Lorrain du 26/10/2023 - Par Thibaut Heberlé - Photo Armand Flohr

Thionville - Dépression : « Elle touche tout le monde, à n’importe quel moment »
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La dépression est « un phénomène démocratisé » selon Franck Colombana, directeur du Centre de soins du Grand Est. Photo Armand Flohr
Chaque 27 octobre a lieu la Journée européenne de la dépression. Créée en 2003, elle permet de dissiper les tabous et les clichés qui peuvent encore entourer cette maladie. D’autant qu’elle est « un phénomène démocratisé » depuis le Covid. Notamment chez les plus jeunes.

Octobre est un mois de sensibilisation. Alors qu’ Octobre Rose se poursuit, et après les semaines d’information sur la santé mentale , la journée européenne de la dépression se tient ce vendredi.

Franck Colombana, directeur du Centre de soins du Grand Est, pose d’emblée : « La dépression touche tout le monde, à n’importe quel moment. » 280 millions de personnes touchées dans le monde selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

Des besoins grandissants chez les jeunes

Si le Covid a laissé des traces , « c’est toute une conjoncture qui est angoissante », selon Franck Colombana. Et elle n’épargne pas les plus jeunes. Au contraire. « C’est une tranche d’âge qui présente de plus en plus de besoins, confirme-t-il. Le côté dépression, on le retrouve dans beaucoup de suivis. »

Au sein de son établissement, un pôle infanto-juvénile est dédié aux 12-25 ans. Stéphanie Godebille, directrice des soins, détaille : « On propose des activités adaptées à cette catégorie d’âge. Le but est d’éviter la déscolarisation, quand le système scolaire n’est pas en cause dans la pathologie. » Dans le cas contraire, un partenariat existe avec des professeurs.

Une prévention nécessaire

Franck Colombana estime que la sensibilisation est le meilleur levier de prévention. « Il est de notre devoir d’aller à la rencontre des jeunes. On avait commencé un travail avec la Briquerie, qui a été un peu mis en stand-by. On va le relancer », assure-t-il. Son désir est d’offrir « un espace sacré de verbalisation » pour les plus jeunes.

Il conclut : « Nous, institutions, on se doit d’aller dans les établissements et pouvoir parler de dépression, afin d’offrir un espace de verbalisation. Pour la plupart, c’est le gros problème. Peut-être qu’aller à la rencontre de ces jeunes-là, leur parler en amont de la dépression, les aiderait à mettre des mots sur des maux. Qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. »

Par Thibaut Heberlé
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