Contrat local de santé

Informer les professionnels afin d’améliorer la coordination et le partenariat
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 04/04/2012 - Par H. B. - Photos Armand FLOHR - Armand FLOHR

Contrat local de santé signé ce jeudi Portes de France-Thionville - Santé : prévenir plutôt que guérir

Image
Pierre Cuny : « En matière de santé, la prévention est essentielle et doit être portée par les politiques publiques. » Photo Armand FLOHR
Image
Parmi les maux ciblés par ce contrat local de santé Portes de France, les maladies métaboliques et cardiovasculaires, chez l’adulte et l’enfant. Photo d’illustration Anthony PICORÉ
Désormais élargi au territoire de l’agglo, le contrat local de sécurité nord mosellan signé hier – historiquement le premier à avoir été signé dans le département en 2013 – est articulé autour de six axes principaux. Revue de détail.

Un peu d’histoire

Le 16 décembre 2013, le contrat local de santé de Thionville était le premier à être signé en Moselle. Depuis, « il a non seulement été étendu à tous les territoires de l’agglomération Portes de France - Thionville, mais il a aussi fait florès », s’est félicité hier Daniel Lorthiois, président du régime local d’Assurance maladie. En effet, Metz, Forbach ont depuis marché dans ses traces. Un CLS pour quoi faire ? Mettre en œuvre des actions concertées (Agglo, Agence régionale de santé, Région Grand Est, État et Assurance maladie) aux fins de prévention en matière de santé, afin de contribuer à lutter contre les maux les plus prégnants d’un territoire. Ainsi, six axes ont été retenus pour Portes de France-Thionville.

Accès à la santé et aux soins

C’est le B.A.BA et pourtant en la matière, plus rien ne va de soi. Pour compenser les départs en retraite attendus sur la période 2018-2028, le territoire devra accueillir 26 nouveaux généralistes et 61 spécialistes. Une gageure face à laquelle l’agglo n’a pas voulu se résigner ainsi que l’ont souligné le président Pierre Cuny et son vice-président en charge du dossier, Henri Boguet. Raison pour laquelle un dispositif d’aide à l’installation complémentaire de ceux déjà existants a été voté il y a peu. Il prévoit une aide pouvant aller jusqu’à 50 % HT des investissements engagés par un praticien qui s’installe, somme plafonnée à 20 000 € HT par praticien.

Bien-être et santé mentale

Sur ce point, le diagnostic de territoire est édifiant. Jugées centrales, la question du bien-être et celle de la santé mentale demeurent problématiques : la Moselle nord connaît une surmortalité liée aux troubles mentaux du comportement. Et il n’y a pour l’heure un manque de lits consacrés à cette problématique. Certes, 20 M€ seront engagés dans le projet de clinique de la santé mentale dont la première pierre a été posée en septembre dernier. En sus, le contrat local de santé prévoit la mise en place d’une formation des acteurs du territoire aux enjeux de santé mentale.

Le tabagisme toujours…

Ennemi juré des professionnels de santé, le tabagisme est de surcroît en terrain favorable en Moselle Nord , la grande proximité du Grand-Duché et de ses tarifs attractifs en la matière annihilant les efforts du gouvernement. Résultat, la prévalence du tabagisme dans le Grand Est est dans la moyenne très haute, à 30,1 % parmi les 18-75 ans. Pour mettre le paquet sur les plus jeunes, le CLS prévoit la mise en place d’action de développement des compétences psychosociales au sein des classes de CM2, pour apprendre aux élèves qui entreront prochainement au collège – ce qui est trop souvent l’âge de la première clope – à dire non !

Environnement, maladies métaboliques et cardiovasculaires, cancers

Le cadre de vie est cité, dans la plupart des enquêtes de terrain, comme un facteur essentiel de santé. Pollution, stress, etc. sont pourtant des réalités prégnantes contre lesquelles il faut lutter aussi « en faisant en sorte que la santé soit prise en compte dans les choix opérés au sein des politiques publiques. » Plus concrètement, en matière de lutte contre l’obésité, contre les maladies cardiovasculaires ou les cancers, dont la prévalence est très élevée en Moselle Nord (29 % pour les tumeurs), de nombreuses actions seront programmées comme, par exemple, Bouge ton cœur qui propose aux personnes les plus éloignées de l’activité physiques un accompagnement adapté (séance de sports encadrée, rdv avec un professionnel de santé, atelier prévention, travail sur l’alimentation avec une diététicienne).

Dès le plus jeune âge

Pour les plus jeunes, le plan prévention de l’obésité infantile déjà engagé sur Thionville sera étendu à toute l’agglomération à partir de la rentrée 2019, via des actions d’éducation dès la maternelle et dans tous les établissements scolaires : activités pédagogiques, cycles d’activité physique, etc.

H. B.
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Journal de l'Agglo - Portes de France - Thionville - Eté 2019

CLS : Les enfants ont du coeur
  • Image
Porté par la Communauté d’Agglomération, le Contrat Local de Santé a pour ambition de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et de mettre en oeuvre des solutions pour une offre de santé de proximité. L’opération « A l’écoute de mon coeur » organisée à Yutz par le CCAS en mai dernier et à laquelle se sont associées plusieurs classes de CM2 du territoire et au-delà, s’inscrit dans le programme d’actions définies et soutenues par l’Agglo.

Ce sont 8 classes de CM2 des communes de Basse-Ham, Yutz et Stuckange qui ont participé à la manifestation « A l’écoute de mon coeur » qui
s’est déroulée en mai à Yutz. Axée sur la prévention, l’opération devait contribuer à améliorer les connaissances du public sur le tabagisme et ses conséquences et l’informer sur l’offre d’accompagnement possible pour arrêter de fumer.

En marge de la manifestation ouverte au public, la mission des enfants consistait à participer à des ateliers de sensibilisation sur le thème du
tabac, en relation avec les organisatrices et des professionnels :
  • - Le tabac, les influences, la prévention : Comité Mosellan de la Ligue contre le Cancer
    - La respiration, la bonne manière de respirer en lien avec le tabagisme : association Vivre l’Asthme et l’Insuffisance Respiratoire en Nord
    Lorraine (VAIR)
    - Atelier de relaxation et travail sur la conscience de soi : Isabelle VELLE, sophrologue
    - L’impact du travail sur l’environnement : association Les Pieds sur Terre
Les enfants ont ensuite pu présenter le fruit du travail qu’ils avaient réalisé en classe en amont sous forme d’affiches de vidéos, de saynètes… Pour
les aider dans leur mission, l’Espace Ressources de Thionville était intervenu pendant 8 séances sur différentes thématiques : le travail sur les
émotions, les influences, les conflits et leur gestion, la communication, la capacité à faire des choix et le renforcement de la cohésion sociale en classe.

Car si le thème du tabac apparaît comme un point de départ dans la démarche d’apprentissage, l’action avait surtout pour vocation de développer
les compétences psychosociales des élèves avec une spécificité thématique sur le tabac. En d’autres termes, il s’agissait d’aider les enfants à forger leur esprit critique et de développer des capacités à faire leurs propres choix de santé qui peuvent être applicable à tout type d’addiction.
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 05/06/2023 - Par L. B. - Photos RL/Ludovic BEHRLÉ

Thionville - Santé : un nouveau contrat local en cinq axes prioritaires
  • Image
L’agglo et ses partenaires ont signé, jeudi, un nouveau Contrat Local de Santé. Objectif ? Fédérer et coordonner les actions de (prévention) santé. Photo RL/Ludovic BEHRLÉ
La communauté d’agglomération Portes de France Thionville a signé un nouveau Contrat Local de Santé. Son deuxième. Le prochain sera étendu au Val de Fensch, en raison de la fusion en 2026 des deux intercommunalités.

La communauté d’agglomération Portes de France Thionville a renouvelé, jeudi, son Contrat Local de Santé signé en 2019. À travers ce CLS, les différentes parties prenantes (CAPFT, préfecture, Département, Région, CHR Metz-Thionville, CPAM, Régime local d’assurance maladie, Agence régionale de santé) s’engagent sur l’élaboration et le développement d’actions et les moyens à mettre à disposition.

La population, les professionnels et les institutions peuvent ainsi trouver dans ce dispositif, en articulation avec l’ensemble des politiques publiques de la CAPFT et des signataires, un cadre commun d’intervention garantissant une meilleure lisibilité et pérennité des actions.

Cinq thématiques prioritaires

« Ce CLS doit être un élément de coordination des actions de santé sur notre territoire, confirme Pierre Cuny, le président de l’agglo. Il est une pierre indispensable dans la mise en place d’une politique de prévention santé chez nous. » Et de préciser que le prochain, en 2026, sera établi avec le Val de Fensch, en raison de la fusion annoncée des deux intercommunalités.

En attendant, le nouveau contrat 2023-2025 va poursuivre les actions qui ont fait leur preuve sur le terrain, et inclure de nouveaux projets. Cinq thématiques prioritaires de santé vont être développées : 1. L’accès à la santé, aux droits et aux soins ; 2. Le bien-être et la santé mentale ; 3. Les maladies métaboliques, cardiovasculaires et les cancers ; 4. La santé environnementale ; 5. La lutte contre le tabagisme.

L. B.
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 01/08/2023 - Par J-M. C. - Photo Pierre HECKLER

Moselle Nord - Contrat local de santé : un diagnostic s’impose
  • Image
La lutte contre le tabagisme noircit la nouvelle feuille de route de l’agglomération sur le terrain sanitaire. Photo Pierre HECKLER
Vitrine de la politique sanitaire menée par Portes de France-Thionville, le Contrat local de santé vient d’être renouvelé pour quatre ans. Certains opposants remettent en cause son efficience. Radioscopie d’un outil aux effets difficilement mesurables.

Un coût trop élevé ?

Le dernier conseil d’agglomération, organisé le 6 juillet dernier, a entériné l’adoption d’un nouveau Contrat local de santé. L’occasion, aussi, d’un bref survol des actions antérieures menées sur la période 2018-2022. Brigitte Vaïsse, élue d’opposition thionvilloise, en a profité pour s’interroger à haute voix sur le rapport « coût efficacité » du dispositif. Une critique à peine voilée et reprise par le Yussois Pascal Landragin, pour lequel « il faut se doter d’indicateurs de performances et de réussite ». Pour être complet, notons que ces deux opposants n’ont toutefois pas remis en cause l’existence même de cet outil.

« Je ne vois pas cela comme une dépense démesurée », coupe Jean-Christophe Hamelin-Boyer. Le Monsieur santé de Portes de France-Thionville abandonne sa bonhomie naturelle à la lecture de ce qu’il juge comme une « attaque déplacée ». Le budget alloué au Contrat local de santé précédent facture un peu plus de 240 000 €. Une somme qui couvre notamment les salaires des deux employés de l’agglo en charge de piloter son déploiement : « Cela équivaut, sur quatre ans, à un salaire mensuel approchant les 2 000 €, calcule l’élu. Je vous laisse juge de cette donnée… »

Toujours au chapitre financier, 50 000 € ont été engagés dans des actions de prévention ciblées : « Soit un peu plus de 12 000 € par an, ce qui nous a permis de prévenir l’obésité dans le milieu scolaire, de sensibiliser aux effets du tabagisme ou encore à la nécessité du dépistage de certains cancers… Donc 12 500 € par an… Je ne pense pas que c’est de l’argent jeté par les fenêtres ! »

Une efficacité limitée ?

Dans son argumentaire, Brigitte Vaïsse dévoilait le faible nombre de participants aux séances de dépistage orchestrées par l’agglo (37 pour les cancers). Jean-Christophe Hamelin le reconnaît : « Les dépistages ont fortement ralenti depuis la crise sanitaire. On va connaître une explosion des cas de maladies graves ces prochaines années. Mais c’est un constat national et pas propre à notre territoire. »

Pour le reste, c e proche de Pierre Cuny maintient sa position : « La lutte contre le tabac est une nécessité sur ce territoire frontalier. Une action sur ce thème visant les employés de l’agglomération a permis, à une demi-douzaine d’entre eux, de mettre fin à leur addiction. » Il sent poindre l’interrogation : « C’est peu ? Je ne pense pas ! D’un point de vue général, ce Contrat local de santé s’exprime en matière de prévention. Sur ce terrain, les effets sont difficilement mesurables. »

Un manque de visibilité ?

Contrat local de santé : difficile, pour le grand public, de s’emparer de ce programme : « Même si nous avons beaucoup communiqué sur le sujet, peut-être pourrions-nous imaginer l’organisation d’un grand évènement pour le populariser. » Une marche, une course, un forum dédié à cette thématique cher à l’élu figurent au générique des pistes à explorer. Une manière de reconnaître qu’au moins sur la forme, il reste peut-être des progrès à réaliser.
  • Image
Jean-Christophe Hamelin-Boyer, sur le pont lors de la crise sanitaire, exprime un regret. Photo Pierre HECKLER
La santé mentale au cœur du nouveau contrat local

« Notre plus grand regret ? De ne pas avoir pu œuvrer sur le terrain de la santé mentale. » Le sujet figurait pourtant en bonne place sur le précédent Contrat local de santé. Seulement la crise sanitaire est passée par là.

« Il nous a manqué du temps et des interlocuteurs pour agir dans ce domaine qui me paraît, pourtant, prépondérant, explique Jean-Christophe Hamelin-Boyer. La détresse mentale touche notamment de nombreux jeunes ainsi que les personnes en situation de précarité. » L’élu ne vivra pas longtemps avec ce regret.

Informations et actions

La thématique pointe en bonne place sur la nouvelle feuille de route de l’agglomération. Dans un premier temps, les actions cibleront la remontée d’informations : « Nous avons constitué un conseil de développement en santé mentale qui réunit des psychologues, psychiatres ou encore des animateurs sociaux. Il s’agira de former aux premiers secours en matière de santé mentale, à identifier les publics en souffrance. Ensuite, nous sensibiliserons sur le plan des risques psychosociaux comme savoir dire « non » aux addictions en milieu scolaire. » Ces quatre prochaines années ne seront pas de trop pour venir à bout de ce vaste programme.

Par J-M. C.
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 27/09/2023 - Par Olivier Jarrige - Photo Olivier Jarrige

Hayange - Santé mentale : une semaine pour impliquer tous les publics
  • Image
Charlotte Barthel, chargée de mission santé à la CVAF, et Jean-Pierre Cerbai, délégué santé à l’agglo. Photo Olivier Jarrige
La semaine nationale de la santé mentale dure quatorze jours dans la Vallée de la Fensch. Pilotées et coordonnées par l’agglo, des initiatives ont lieu dans six des 10 communes. De la marche à la gestion du stress, de la cuisine à la conscience de soi, toute la palette est explorée.

Deux fois plus ! L’an dernier, pour sa première participation à la semaine de la santé mentale, le Val de Fensch a proposé six rendez-vous. Cette année, il y en a 13 ! L’opération est pilotée et coordonnée par Jean-Pierre Cerbai, délégué santé au conseil d’agglo, et Charlotte Barthel, chargée de mission santé pour la CAVF. Si le nombre de rendez-vous avec le public a doublé, c’est pour deux raisons. La première est « qu’on a travaillé avec toutes les villes », insiste Charlotte Barthel, « on voulait que toutes participent ». Il y en a 6 sur 10, bon. La seconde est que la compétence « santé » a pris de l’importance au sein de l’agglo. « La santé mentale n’est pas réservée à quelques personnes », argumente Jean-Pierre Cerbai. « C’est pourquoi nous avons mis en place un conseil de la santé mentale la semaine dernière. » Et ce jeudi 28 septembre, le conseil communautaire doit voter le lancement d’un Contrat local de santé (CLS).

Par Olivier Jarrige
Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 30/09/2023 - Photo Pierre HECKLER

Santé - Une surmortalité liée à plusieurs facteurs
  • Image
On note une surmortalité liée au diabète notamment dans la vallée de la Fensch. Photo Pierre Heckler
Le diagnostic local de santé, mené en 2018 par l’observatoire régional de santé et l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé, a permis d’étayer le « carnet de santé » du territoire de la vallée de la Fensch. Quelques points à retenir (source ARS) :

- La mortalité globale est supérieure à la mortalité globale départementale, elle-même déjà supérieure d’environ 20 % au niveau français (+19,9 % pour les hommes et +22,4 % pour les femmes). Cette mortalité est plus élevée sur le haut de la vallée de la Fensch (Algrange et Hayange) ;

- On note une surmortalité liée aux bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), au diabète et aux maladies cardio-neurovasculaires, comparable au niveau départemental qui est supérieur au niveau de la France métropolitaine ;

- La surmortalité liée à la consommation d’alcool, aux cancers du poumon et du colon, à la maladie d’Alzheimer et aux autres démences y est supérieure au niveau départemental ;

- Les consultations de psychiatre libéral sont moins nombreuses que la moyenne départementale : la situation peut être liée au manque d’offre sur le territoire, qui compte toutefois des centres médico-psychologiques ;

- Les populations restent éloignées du dépistage, avec des taux de participation aux dépistages organisés des cancers du sein et du côlon-rectum très faibles en comparaison du niveau départemental, qui est déjà bas.

Bubu
Site Admin
Messages : 1635
Inscription : 18 avr. 2007, 22:03

Re: Contrat local de santé

Message par Bubu »

Le Républicain Lorrain du 30/09/2023 - Photo Gilles Wirtz

Hayange - Un contrat local de santé pour « faciliter l’accès aux soins »
  • Image
Sur le Val de Fensch, la densité en infirmiers et en orthophonistes est supérieure au niveau départemental. Photo Gilles Wirtz
La communauté d’agglomération du Val de Fensch a signé, jeudi soir, un contrat local de santé. L’objectif : mieux coordonner la politique globale de santé sur le territoire. L’occasion de rappeler les actions de la collectivité et ses partenaires en la matière.

La communauté d’agglomération du Val de Fensch a signé, jeudi soir, un contrat local de santé. Ce document, porté par l’Agence régionale de santé (ARS), a pour but de soigner l’articulation entre les différentes politiques publiques en matière de santé. Il s’agit, en effet, d’œuvrer au plus proche de la population en favorisant, par exemple, le repérage des besoins de santé spécifiques, la mise en œuvre de parcours coordonnés, de faciliter l’accès aux soins, notamment pour les personnes les plus isolées.

Un diagnostic territorial de santé mené en 2018 par l’observatoire régional de santé et l’Instance régionale d’éducation et de promotion à la santé (lire par ailleurs), avait permis d’identifier plusieurs axes de travail autour de « l’accès à la santé, aux soins et aux droits ; le bien-être et la santé mentale ; la prévention à tous les âges de la vie ; la santé environnementale ; les maladies métaboliques, cardiovasculaires et les cancers », a rappelé Jean-Pierre Cerbai (Algrange), délégué santé à la CAVF.

Développement du sport-santé

Depuis 2016, date à laquelle le Val de Fensch a pris la compétence facultative « santé », la CAVF a saisi la problématique à bras-le-corps. Le président Michel Liebgott a voulu redire « l’extrême utilité » des actions d’ores et déjà mises en place autour de cinq priorités : l’observation sanitaire et sociale, la continuité, l’accès et la permanence des soins, la construction de nouveaux bâtiments décidés dans le cadre d’un schéma communautaire de santé, l’intégration de la santé dans toutes les politiques publiques développées par le Val de Fensch et la mise en réseau.

Plus concrètement, la CAVF s’est engagée dans le développement du sport-santé avec Moselle Mouv et Prescri Mouv, ou encore dans l’accompagnement des équipes de l a Communauté professionnelle territoriale de santé Moselle Trois Vallées , qui s’étend sur 34 communes du nord-ouest mosellan, réparties entre les vallées de l’Orne, de la Fensch et de l’Alzette. Michel Liebgott en a salué « le dynamisme ».

Lors de la crise sanitaire, l’agglo s’était impliquée dans le réseau Covid-Fensch : distribution du matériel de protection aux professionnels et soutien logistique) et gestion du centre de vaccination Covid 19 à Serémange-Erzange. 79 793 injections y ont été réalisées. Enfin, au-delà des actions portées par les acteurs publics et privés de la santé, les services de l’État, les collectivités départementale et régionale, les communes et CCAS, l’Assurance maladie, les mutuelles, les caisses de retraite et certaines associations, la communauté d’agglomération du Val de Fensch a été sollicitée pour travailler sur des projets variés, « comme la création d’un pôle d’exercice coordonné à l’hôpital de Hayange ou le développement de la télémédecine à l’Ehpad d’Algrange », a encore précisé Jean-Pierre Cerbai.

Répondre